Même si les prévisions économiques sont revues à la baisse pour 2024, notre pays ne devrait pas être rattrapé par la récession. Une bonne nouvelle même si une croissance dynamique en 2024 aurait été la bienvenue pour les ménages français. Après l’OCDE et l’INSEE, aujourd’hui, c’est au tour de la Banque de France de revoir ses prévisions à la baisse avec une croissance du PIB de +0,8%, contre +0,9% jusqu’à présent. La faute à un troisième trimestre sans vigueur en termes d’investissements et de consommation des ménages. Une prévision qui est en accord avec celles déjà envisagées par l’OCDE et l’INSEE.
Une croissance timide et fragile
Pour les trois organisations, le désaccord porte en revanche sur l’évolution de la croissance. Optimiste l’Etat et le FMI envisagent une croissance de +1,4% et +1,3% en 2025. De son côté, la Banque de France penche plus sur une montée progressive avec +0,9% en 2024 puis +1,3% en 2025. De son côté, l’OCDE voit la croissance baisser en 2024 (+0,8%).
Inflation en baisse et éloignement de la récession
Autre prévision : la baisse de l’inflation. Même s’il faudra patienter, l’inflation serait aux alentours de 2,5% en 2024 et passerait en 2025 à 2%. Une bonne nouvelle qui en annonce une autre : une récession évitée de justesse car la France n’a pas enregistré une baisse de son PIB pendant deux trimestres consécutifs. Du côté des ménages, ils profiteraient également d’une baisse des taux d’épargne. Il faudra patienter jusqu’en 2026 pour voir apparaître une vraie reprise de la consommation des ménages français et des investissements estime la Banque de France.
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